Quand l’urbanisme devient une Oeuvre d’art
18-05-2017
Le street artiste OakOak a créé une dizaine d’œuvres urbaines dans le quartier des quais.
Une bouche d’égout, une marche, une grille… Il en faut peu pour inspirer OakOak. Derrière ce pseudonyme mystérieux se cache un street artiste français qui s’inspire du mobilier urbain et l’intègre dans ses œuvres. Sollicité par l’échevine de la Culture de la Ville de Bruxelles Karine Lalieux (PS), dans le cadre de sa politique de soutien au street art, l’artiste a répondu favorablement. « Ce qui m’a plu dans son travail, c’est qu’il se joue des défauts de l’urbain. Ce n’est pas qu’une création sur un mur, il apporte un autre regard sur l’espace urbain », commente l’échevine. Quand les autres street artistes de renom, à l’instar de Banksy ou Jef Aérosol, utilisent leur environnement comme un simple support, OakOak le détourne et en fait une partie intégrante de son œuvre. « Le but, c’est de montrer qu’en modifiant très simplement un élément urbain, on peut avoir une deuxième vision, quelque chose de plus sympathique, de moins terne. Tout le monde peut le faire, ce n’est pas très compliqué, il suffit de se promener dans la rue et de trouver des choses à détourner », explique celui qui met un point d’honneur à préserver son anonymat.