La presse coincée entre Art et Vandalisme
01-02-2016
Quelques lignes pour montrer comment le midi libre ou encore France3 sont troublés par d'un côté la demande et la reconnaissance de cet art et le fait que quelque part ce n'est pas forcément du goût de tout le monde.
Midi Libre :
Reportage photos sur les abord de la ligne 1 du tramway de Montepellier, ville très active en matière de Graffiti
Annonce avec des pincettes :
<< Graffitis, fresques ou dessins il y en a pour tous les goûts.
Alors, art ou démon ? >>

Et après on déroule pleins de photos de ce qui est visible du tram.
On diffuse car c'est dans l'air du temps, tout en se protègeant,
car même si l'auteur doit être très content de la visibilité de son emplacement,
nous savons tous au fond de nous que le pauvre habitant du rez de chaussée qui voit ces volets repeind ne doit pas l'être autant,
les paradoxes de ce qui nous passionne : <
>
Je vous laisse vous faire votre propre opinion
http://www.midilibre.fr/2016/01/27/en-images-quand-le-street-art-s-accapare-la-ligne-1-du-tram,1276857.php
France 3 :
On annonce le partenariat de Jonone et de Guerlain, on parle de son expo sur la plus belle avenue du monde,
et quand on revient sur le parcours de l'artiste, l'auteur de l'article écrit quelque chose de très intéressant et révélateur :
<<  L'artiste a commencé par des graffitis artistiques dans les rues de New York >> pour infos nous sommesÂ
fin des années 80,
alors le graffiti est il artistique ? L'est il devenu ?
Pourquoi avoir besoin de le rajouter, y'a t'il deux type de graffitis,
Si l'auteur avait utilisé le mot Street Art, il ne se serait pas senti obligé d'écrire Artistique à côté, alors pourquoi le graffiti fait il toujours aussi peur.
Si l'artiste n'était pas reconnu aujourd'hui on aurait écrit quoi, <>, plutôt que d'annoncer le prix de ces tableaux.
A vous de juger :
http://www.francetvinfo.fr/culture/expos/jonone-epate-la-galerie_1283611.html